Habituellement, je note mes remarques sur les livres, BD, jeux vidéo, séries et films sur mon compte SensCritique. Mais j’avais envie de vous parler ici de You’re Never Weird On the Internet (almost) de Felicia Day, qu’on peut traduire pour les non-anglophones « Vous n’êtes jamais bizarre sur internet (ou presque) » (le livre n’est pas – encore ? – traduit en français).
J’ai lu ce livre ce mois-ci et il a été très marquant. Cet article est l’occasion de vous expliquer ce qu’il m’a apporté. Si jamais vous voulez le lire, je vous préviens tout de suite : je donne ici les grands thèmes du livre.
Qui est Felicia Day ?
Felicia Day est surtout une actrice et une scénariste. Elle a joué dans des séries comme Buffy contre les Vampires, Supernatural, The Guild (dont elle est scénariste et productrice), Dr Horrible Sing-Along’s Blog… Elle est une des créatrices de la chaîne Youtube Geek and Sundry, dans laquelle elle présente principalement un show avec son frère, même si elle apparaît aussi sur d’autres programmes.
Tout ceci fait d’elle une figure assez réputée chez les geeks, parce qu’elle n’hésite pas à parler de jeux vidéo et de pop-culture. The Guild, une de ses créations les plus réputées, met notamment en scène une équipe de joueurs de jeu de rôle massivement multijoueur, qui finissent par tisser des liens au-delà de l’écran. Ajoutez à cela qu’elle est drôle et bienveillante et voici une personnalité très appréciée.
You’re Never Weird On the Internet (almost) est son premier livre, une autobiographie.
« You’re Never Weird On the Internet (almost) », L’histoire de Felicia Day
Dans son autobiographie, Felicia Day nous raconte son enfance, son adolescence, et tout ce qui l’a menée à devenir actrice, puis scénariste et productrice. Elle parle de son éducation (elle a fait l’école à la maison) qui lui a donné quelques difficultés à vivre en société, de l’importance des jeux vidéo, de la découverte d’internet. Il y a énormément de choses que je ne savais pas sur elle, la lecture a été très intéressante. Elle y exprime le poids de la dépression et du manque de confiance en elle, que je n’avais jamais soupçonné en regardant ce qu’elle faisait.
Plus qu’une biographie, une inspiration
Mais ce n’est pas tout. Tout d’abord, il faut vous attendre à lire une histoire attachante, drôle par moments. Felicia Day a beaucoup d’humour, un certain sens de la dérision, et cela m’a amené quelques éclats de rire dans le métro (pourtant, le métro n’est pas l’endroit le plus drôle du monde).
Ce qui m’a le plus enthousiasmée, c’est qu’elle a écrit sur le fait de créer (dans son cas il s’agit de scénarios et de webséries, mais ça m’a parlé en tant qu’auteure) malgré le manque de confiance en soi et la dépression. Elle explique ce qui l’a motivée, elle parle des moments où elle en a trop fait, mais aussi de ce qui l’a aidée à arriver là où elle est. C’est très encourageant, très inspirant et ça donne beaucoup d’idées. En fermant son autobiographie, j’avais envie de me mettre à écrire, de monter plein de projets.
C’est un livre que j’ai envie de partager, d’offrir à beaucoup de monde. Parce qu’il fait du bien, parce qu’il prouve qu’on n’est pas seul·e à se sentir illégitime dans ce qu’on fait, mais que malgré ça on peut quand même agir et s’amuser, ou au moins en tirer une leçon. Certes, c’est déstabilisant de voir l’envers du décor et de voir les difficulté de quelqu’un dont on apprécie le travail, mais j’ai trouvé Felicia Day encore plus touchante en tournant des pages.
C’est la première fois qu’une autobiographie me fait rire et me marque autant. Et si elle parle des jeux et d’internet (qui sont des domaines dans lesquels je me retrouve aussi bien que dans la création), je trouve qu’elle apporte beaucoup plus dans ce merveilleux livre.
Cela faisait longtemps qu’un livre ne m’avait pas rendue aussi heureuse. Je ne peux que vous conseiller de cliquer ici : You’re Never Weird On the Internet (almost) par Felicia Day et de trouver un revendeur (ou de demander à votre libraire de le commander, si c’est possible). En espérant que ce sera une expérience aussi merveilleuse pour vous que cela l’a été pour moi.
Non, non, ceci n’était pas un article sponsorisé.